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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 13:06
Bath Room se crée : Hell's Club spin-off

Lorsque Antonio Maria Da Silva, talentueux réalisateur et monteur qu'on ne présente plus avait réalisé les deux fantastiques Mash-up Hell's Club 1 et 2, on se disait que l'imaginaire était tari et qu'une suite ne serait certainement pas à l'ordre du jour ou que si elle se faisait, elle tomberait nécessairement dans la redite.

Mais non, c'était bien mal connaître les ressources créatives d'AMDS, l'homme au mash-up fantastique et de tous genres différents (voir celui émouvant sur Bruce Lee, en attendant son mash-up hommage sur Rocky). Il nous met donc dans ce spin-off trés réussi d'environ 8 min aux prises avec les toilettes-salle d'eau de son club hors du temps et de l'histoire. Et c'est l'occasion pour le cinéphile averti de faire le tour des scènes cultes de toilettes, salle de bain, (non il n'y a pas la scène de douche de Psychose, trop attendue ou impossibilité de l’intégration dans le rythme narratif peut-être).

Mélangeant scène de cinéma d'art et d'essai, de blockbuster, de comédies potaches, film de genre blaxploitation ou cinéma de hong-kong, poésie et bestialité incroyable, humour pipi-caca (on est en plein dans le sujet me direz-vous). Créant le burlesque, la tension, le rire, et la poésie à l'envie, AMDS offre une rédemption méritée à ses personnages, lorsque l'un d'entre eux traverse littéralement le miroir de l'élément liquide boueux et trouble de la chasse d'eau pour atteindre à la plénitude dans une eau pure, originelle, matricielle.

Pas de fusillade, pas d'apparition de monstres (pas tout à fait dirons-nous ^^), mais une pure poésie et aucun ennui pendant 8 min, sont les secrets de ce spin-off trés réussi.

On retrouve donc en résumé les principales et meilleures scènes de toilette du 7eme Art de l'ouverture de Goldeneye à la fin de Titanic; quant à AMDS, il démontre son génie le plus absolu, lorsque le spectateur se retrouve incapable de dire où commence le plan mash-upé et où finit le plan réel, créant des nouvelles scènes, changeant l'atmosphère et l'issue des scènes connues, bref, Antonio Maria Da Silva, se révèle une fois de plus comme l'élément de sa salle d'eau imaginaire, impalpable et pourtant limpide.

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